• Public : une dizaine de personnes âgées d’au moins 10 ans, un mélange d'enfants, d'adolescents et d'adultes fonctionne très bien pour cet atelier.
• Deux séances de 3 heures pour la fabrication puis séances d’écoute et de jeu sur les instruments.
• Le but de cet atelier est de faire découvrir aux stagiaires qu’ils peuvent fabriquer eux même (avec un peu d’aide) de vrais instruments de musique.
De leur faire connaître l’histoire et l’évolution de cette famille de luths en banjo.
De leur fournir une initiation aux bases de leur technique instrumentale et de leur permettre de jouer en groupe.
A partir de :
Nous réalisons des instruments à trois cordes proches de l’Ekonting des Diola de Casamance et des autres luths africains à résonateur en calebasse (Gouroumi et Komsa des Haoussa du Niger et du Nigeria, Garayas peules, etc... )
La technique de jeu est proche de celle des luths de griots Ngoni, Xalam, Hoddu, Molos, etc. dont la caisse de résonance est en bois creusé.
Cette technique a traversé l’Atlantique avec les esclaves africains pour former la base de celle du banjo cinq cordes américain.
Dans un deuxième temps, selon le niveau de pratique musicale des participants :
Nous écoutons un morceau facile du répertoire de ces luths puis nous le reproduisons sur nos nouveaux instruments.
Après une séance d’écoute d’un morceau simple utilisant la technique « frailing » ou « clawhammer » sur deux banjos 5 cordes américains différents (gourd banjo et banjo moderne), de façon à faire apprécier la continuité de la technique de main droite du luth africain au banjo américain, nous nous consacrons à la reproduction de ce morceau sur nos luths et à la « jam session ».
Si le nombre de séances le permet, nous constituons un répertoire mixte (africain et américain) de chansons et instrumentaux que nous jouons en public.